Tags

Les pathologies traitées par l’oxygène

BPCO, Insuffisance respiratoire grave, Neuropathie, AVF

La BPCO est une maladie respiratoire chronique définie par une obstruction permanant et progressive des voies aériennes. Elle est fréquente dans la population française et certainement sous-diagnostiquée car les symptômes peuvent être isolés. Elle s’accompagne d’un risque élevé de compilations infectieuses bronchique et pulmonaires. Ainsi, le risque de pneumonie est multiplié par 10 par rapport à la population générale. Il est possible de faire face à ce risque élevé grâce à quelques éléments de prévention notamment pour certains types de pneumonies telles que les pneumonies à pneumocoques. Une des préventions qui a fait la preuve de son efficacité, vis-à-vis du risque de pneumonie à pneumocoque, est la vaccination antipneumococcique avec un schéma à 2 injections. Les patients atteints de BPCO sont aussi très sensibilisés face à la grippe du fait d’un risque d’infection plus élevé et des complications plus fréquentes. Aussi, il est nécessaire de les sensibiliser à la vaccination annuelle contre la grippe. On estime à 3.5 millions, le nombre de personnes atteintes de BPCO en France, dont 16 000 décèdent chaque année. Le tabagisme et la cause principale de la pathologie 80-90% des cas. 60,8% d’anciens fumeurs en sont atteints et 32,6% pour les fumeurs actifs.

La BPCO est sous-diagnostiquée car peu symptomatique sur longue durée et la toux et l’expectoration qui la caractérisent sont inconstantes. Par-ailleurs elle plus fréquente chez l’home mais en augmentation chez la femme et fréquente chez les personnes âgées de plus de 45 ans.

La BPCO s’accompagne fréquemment d’une inflammation chronique des voies aériennes pouvant conduire à long terme à une diminution des capacités respiratoires.

 

La neuropathie, problème relié aux nerfs, généralement, par exemple l’algie vasculaire de la face. Ce syndrome est caractérisé par la répétition de douleurs du visage, typiquement à proximité d’un œil, accompagnées de signes locaux variables et non évocatrices d’autres causes. Le diagnostic positif se fait uniquement sur un interrogatoire clinique. Rougeurs à l’œil après une crise ou entre 2, œdème palpébral. Après l’interrogatoire s’en suit des examens complémentaires normaux.

Les symptômes, ils sont d’une durée de 15min à 3h. Douleur extrêmement violente qui se manifeste toujours sur le même côté du visage, dans la région orbito-temporale. La douleur atteint son maximum en quelques minutes et disparaît spontanément en 30min-1h (cela peut se manifester dans le sommeil). Les patients en crise sont agités, incapables de s’allonger, déambulent, se frappent parfois la tête contre les murs. Le patient se comprime ou se cache, généralement, l’œil douloureux avec la main. Il y a des symptômes végétatifs comme : Congestion nasale, larmoiement, nez qui coule, Rougeurs du visage, le syndrome Claude Bernard Horner (après la crise, la paupière du côté concerné peut s’abaisser et la pupille se contracter), la région en dessous de l’œil est gonflée, l’œil suinte et l’apparition de nausées. Il n’y a cependant pas de risque de complication.

top